
Au cas où vous ne me suivriez pas (encore) sur les réseaux sociaux (si ce n’est pas le cas, qu’est-ce que vous attendez pour le faire ? Une invitation ? Alors, je vous y invite 😊 C’est facile, vous allez sur mon profil Instagram et vous cliquez sur suivre. C’est bon ? On peut continuer), ma première chronique littéraire a été publiée le dimanche 12 mars sur le site Les Grenades. Autant vous dire que je ne suis pas peu fière, et cela pour plusieurs raisons.
Première fois
Tout d’abord, parce que c’est la première fois qu’un texte que j’écris est publié officiellement ailleurs que sur mon site ou mon Instagram (oui, le lien sur lequel vous auriez déjà dû cliquer et, idéalement, vous n’êtes pas restés dessus à rire devant des vidéos de chats qui font de la planche à voile). Alors oui, j’ai une série de livres en préparation qui devraient voir le jour l’année prochaine, mais ça, ce sera une célébration pour la Salima de 2024. Là, on est avec la Salima de 2023. Vous suivez ? Super !
Ensuite, c’est un accomplissement d’autant plus important pour moi car j’adore le travail que font Les Grenades pour mettre en lumière les questions de genre. Je suis particulièrement admirative du travail réalisé par la journaliste et réalisatrice Safia Kessas, créatrice des Grenades, et aussi responsable égalité et diversité à la RTBF. Le fait qu’elle m’ait approché pour m’offrir cette opportunité m’a boosté et réconforté dans l’idée que j’avais des choses à dire et qu’il y avait des personnes qui étaient prêtes à les écouter.
Surmonter ses blocages
Un des plus grands blocages que l’on rencontre en tant qu’auteurice est ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur. L’écriture est un exercice très intime. Il nous demande d’aller chercher au fin fond de nous-même les émotions exactes, justes. On se retrouve souvent à se replonger dans des ressentis que l’on aurait préféré oublier pour placer les bons mots dans la bouche de notre personnage. Écrire une chronique, d’autant plus qui traite de sujets proches de notre propre expérience, n’est pas une expérience si différente. Cela nous demande d’accepter notre part de vulnérabilité et de devoir, parfois, l’exposer. Et c’est ok. La vulnérabilité est une force lorsque l’on sait l’écouter. Mais anticiper les retours négatifs, faire face à des commentaires, parfois blessants, peut nous mettre dans un état de crainte réel, et créer un blocage.
Bref, tout ça pour dire que, bien que de nombreuses personnes écrivent au quotidien, pour moi il s’agit d’une grande première que je célèbre avec beaucoup de joie et de fierté.
J’espère que ce ne sera pas la dernière chronique que vous lirez de moi et que les suivantes attiseront votre curiosité.
Recommandations
À ce propos, avez-vous des lectures à me recommander ? Quelles autrices francophones vous ont récemment marquées ? Quelles sont vos autrices jeunesse préférées ?
Au plaisir d’échanger avec vous dans les commentaires (juste là, en-dessous, baissez les yeux 😉) ou sur les réseaux sociaux (allez, parce que je suis sympa, je remets le lien ici pour pas que vous ayez à remonter tout en haut de la page 😊)
À très vite !
Vite vite
Rachid